Faire le grand saut avec « The Diving Board »

The-Diving-BoardHe’s back. L’ange de la mélodie, le prince du piano, la superstar britannique Sir Elton John livre son nouvel album « The Diving Board ».

Le trente-et-unième album, rien que ça. Il y en a eu évidemment des bons et des moins bons. « The Diving Board » se classerait dans les réussites. Le genre de réussites que l’on exalte dans un soulagement. En effet, si Elton John avait effleuré des doigts et de la voix un retour à ses sources 70’s avec « Made in England » (1995) et « The Captain and the Kid » (2006) sans jamais réussir à convaincre, cette fois il réussit à nous téléporter au temps de « Captain Fantastic and the Brown Dirt Cowboy », « Blue Moves » et « Goodbye Yellow Brick Road » : du rock progressif, mélodique, épuré, avec des compositions sublimées par un piano avec qui il semble faire corps – sublime Candlelit Bedroom -, Elton John sait trouver les notes qui s’aiment entre elles, c’est ça le talent d’un vrai compositeur.

C’est aussi le vingt-huitième album en collaboration avec le parolier Bernie Taupin. Non. Pas le parolier, le conteur d’histoires comme il aime se définir. Elton John chante donc d’une voix plus grave, granuleuse, toujours aussi sensible, des histoires comme celles d’un pianiste aveugle noir avec (The Ballad of Blind Tom), ou encore celle de l’écrivain Oscar Wild banni de prison pour son homosexualité (Oscar Wild Gets Out). On se laisse transporter de ballades en ballades, guidés par Sir Elton, accompagnés par ses musiciens, le cœur apaisé.

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